Présentation du groupeLe cercle celtique de Plougastel naît un jour de 1946 sous l’impulsion de Jacques Fournier, sous le nom « Korollerien Plougastell ». En 1957, Louis-Marie Bodénès remanie le cercle et change de nom au groupe qui devient alors "Bleunioù Sivi" (« fleurs de fraisiers » en français), en référence au célèbre fruit ramené du Chili par Amédée Fraisier en 1714. Affilié à la confédération Kendalc’h depuis ses débuts, le cercle participe aux concours depuis 1989. La devise de Plougastel est : « War zouar ha war vor » - Sur terre et sur mer. Le groupe, réputé pour son dynamisme et l’impressionnante palette de costumes, a fêté ses soixante-dix ans. |
Bleunioù SiviPlougastel-DaoulasPays de Plougastel (29) |
2 août 1914. Comme partout ailleurs, le tocsin sonne dans Plougastel. L’Europe bascule dans la première guerre mondiale, entraînant la France dans les quatre années les plus sombres de son histoire. Bleunioù Sivi vous raconte l’histoire des femmes tandis que les hommes combattent au front, et leur retour difficile puisqu’ils veulent reprendre la direction des fermes...
Trois ans que nos hommes, nos pères et nos frères sont partis combattre sur le front. Nous voici en 1917, à l'heure de l'arrivée des hommes venus d'un tout autre continent : L'Amérique. Brest entrevoit alors une lueur d'espoir grâce à ces nouveaux soldats et naît ainsi un échange culturel. Entre swing et gavotte, Plougastell et Sammys, le cercle celtique Bleunioù Sivi vous présente sa création "1917, Kant years".
Il y a quelques années seulement, le costume traditionnel était encore quotidiennement porté par les hommes aussi bien que par les femmes. Quelques femmes sont restées fidèles à cette vêture ancestrale. Le clan des Plougastels s'est voulu original jusque dans son vêtement, véritable chef d’œuvre de coloris et d'élégance. Difficile de décrire en détail l'ensemble des costumes tant il y en a de variés pour chaque âge de la vie ainsi que pour chaque circonstance. Les femmes portent une coiffe presque monacale, d'une simplicité qui n'est qu'apparente, car elle nécessite un savant échafaudage de cinq éléments différents. Le costume noir est celui qui est habituellement porté. Mais pour les fêtes, elles revêtent un habit d'une richesse de couleurs surprenantes, où s'aillient d'une façon incroyablement harmonieuse, les verts, les rouges, les violets et les bleus, agrémentés de pièces de dentelle et de flots de rubans. Les hommes, avec le grand chapeau à rubans de velours, arborent selon les circonstances, des vestes violines sur des gilets verts où se mêlent le bleu et le noir, mais toujours avec une profusion de broderies et de boutons qui donnent à nos paysans l'allure de véritables seigneurs.
Le costume de jeune homme est constitué d'un gilet vert et d'une veste mauve ou "mouk" brodés, perlés et agrémentés de boutons dorés, d'un pantalon de drap noir, d'une ceinture (gouriz) à carreaux bleu marine, d'une chemise blanche, d'une cravate en tissu spécialement tissée à Saint-Etienne. S'y ajoute un chapeau à guides en velours qui tombe jusqu'en bas de la veste.
Après la naissance du premier enfant, les hommes portent un gilet "du dessus" bleu (plus ou moins foncé en fonction de l'âge) avec des manches. Ceux-ci sont brodés et agrémentés de boutons blancs. Le fond de la cravate est de couleur bleue.
Il apparaît vers le fin du XVIII siècle, il est composé d'une chemise blanche avec un gilet rouge en drap. Pour le bas, les hommes portent un pantalon court en drap rouge et une gouriz à carreaux rouges, des bas blancs et des chaussures noires à boucle.
Ce costume suit la mode avec un racourcissement de la jupe et une diminution de la coiffe qui laisse alors apparaître les cheveux. Le costume de jeune fille se compose des différents éléments suivants: une camisole (seinoz) rouge à manches vertes, un mouchoir en dentelle (guipure), une jupe (lostenn) violette, un tablier (tavancher) bleu en velours perlé ou en soie, un lacet à fleurs au tablier, un corselet (krapoz) bleu, une sous coiffe (taladenn) en dentelle et une coiffe en coton avec des rubans rouges et blancs.
Il est composé d'une jupe et d'un ivizen (sorte de petite veste) en piqué de coton blanc, d'une parure en dentelle ou en tulle, brodée, d'un krapoz bleu avec des motifs blancs brodés sur le killog, d'un tablier en dentelle de tulle de coton brodé entouré d'une dentelle de coton, le tout amidonné et garni de noeuds. Autour de la taille, la jeune fille porte un ruban de satin bleu perlé (seizenne) et un ruban bleu autour du cou, pour tenir une croix. Sa coiffe dépliée et son ivizen n'étaient portés que pour la communion, le mariage ou le deuil. L'ivizen est par ailleurs toujours associé à la coiffe dépliée. Ce costume était porté pour la communion jusqu'en 1955. En 2000, la tradition a été reprise par une jeune communiante et elles sont aujourd'hui plusieurs à revêtir le costume (4 en 2012).
Il date de 1850. Il est constitué d'une jupe de lin blanc pour l'été ou de laine mauve avec une bande noire dans le bas pour l'hiver. Les tabliers bleus, plus ou moins foncés, sont appelés pilpous et sont en tissu grossier (mélange de coton, de laine et de lin), tissés et teints à Plougastel. La trame peut être en soie pour les plus riches. Notons que tous les tabliers portés par les danseuses du groupe sont authentiques et ne sont pas abîmés par les mites. La coiffe, plus grande, peut tomber dans le cou. Elle est en coton et montée avec un pliage très complexe. La sous-coiffe est en coton assez fin et les cheveux sont quasimment cachés. Il y a un mouchoir à carreaux, un corselet (krapoz) bleu et une camisole (seinoz) verte qui accompagne les manches mauves (mouk mancheier)
Il est composé d'une sous-coiffe en dentelle et de la petite coiffe de Plougastel, d'une seinoz, tablier en merinos ou fleurie et d'un krapos noir, d'un mouchoir à fleurs qui est celui des jeunes mariés.
Il y a quelques années seulement, le costume traditionnel était encore quotidiennement porté par les hommes aussi bien que par les femmes. Quelques femmes sont restées à cette vêture ancestrale. Le clan des Plougastels s'est voulu original jusque dans son vêtement, véritable chef d’œuvre de coloris et d'élégance. Difficile de décrire en détail l'ensemble des costumes tant il y en a de variés pour chaque âge de la vie ainsi que pour chaque circonstance. Les femmes portent une coiffe presque monacale, d'une simplicité qui n'est qu'apparente, car elle nécessite un savant échafaudage de cinq éléments différents. Le costume noir est celui qui est habituellement porté. Mais pour les fêtes, elles revêtent un habit d'une richesse de couleurs surprenantes, où s'aillient d'une façon incroyablement harmonieuse, les verts, les rouges, les violets et les bleus, agrémentés de pièces de dentelle et de flots de rubans. Les hommes, avec le grand chapeau à rubans de velours, arborent selon les circonstances, des vestes violines sur des gilets verts où se mêlent le bleu et le noir, mais toujours avec une profusion de broderies et de boutons qui donnent à nos paysans l'allure de véritables seigneurs.
Le costume de jeune homme est constitué d'un gilet vert et d'une veste mauve ou "mouk" brodés, perlés et agrémentés de boutons dorés, d'un pantalon de drap noir, d'une ceinture (gouriz) à carreaux bleu marine, d'une chemise blanche, d'une cravate en tissu spécialement tissée à Saint-Etienne. S'y ajoute un chapeau à guides en velours qui tombe jusqu'en bas de la veste.
Ce costume suit la mode avec un racourcissement de la jupe et une diminution de la coiffe qui laisse alors apparaître les cheveux. Le costume de jeune fille se compose des différents éléments suivants: une camisole (seinoz) rouge à manches vertes, un mouchoir en dentelle (guipure), une jupe (lostenn) violette, un tablier (tavancher) bleu en velours perlé ou en soie, un lacet à fleurs au tablier, un corselet (krapoz) bleu, une sous coiffe (taladenn) en dentelle et une coiffe en coton avec des rubans rouges et blancs.
En mai 2010, la section ados du cercle se présente pour la première à Dans 29 en catégorie visionnage ; forts de cette expérience ils récidivent en se présentant en 4ème catégorie. Leurs bons résultats leur permettent de concourir en 3ème catégorie.
Cette année en année sabbatique, c’est-à-dire ne participant pas au concours, le groupe ados a tout de même travaillé sur une nouvelle chorégraphie.
Les musiciens, qui accompagnent généralement les ados se nomment les Funcky’s. Ce sont tous de jeunes musiciens, âgés de 19 à 30 ans.
© Kendalc'h 2012 - tous droits réservés
Nous contacter - Mentions légales - Crédits