Pour l'exercice du 1er octobre 2010 au 30 septembre 2011, la Confédération Kendalc'h comptait 148 groupes adhérents ainsi que 52 adhérents individuels.
A noter que le nombre de groupes adhérents a augmenté alors que le nombre d’adhérents individuels a diminué. Cette évolution s’explique par une diminution de la cotisation des groupes (150€ pour les ateliers danse) et une augmentation de la cotisation des individuels participant aux stages (80€), ceci afin d’encourager l’adhésion de groupes et non pas l’adhésion d’un membre du groupe qui participerait aux stages.
Pour l'année à venir, nous nous dirigeons vers une augmentation du nombre d'adhérents. Cette dynamique est favorisée par la mise en place de la prise en charge des frais pédagogiques pour nos adhérents.
On peut estimer l’effectif moyen d'un groupe entre 80 et 100 personnes (se répartissant par exemple entre un groupe enfants, un groupe spectacle, un groupe loisirs, un atelier de breton). Par contre, il y a des poids lourds: Rennes (480), Kerfeunteun-Quimper (250), Mûr-de-Bretagne (220) en sont quelques exemples. Soyons francs, il y a aussi des poids plume!
Suite à une enquête diligentée par nos services fin 2009, nous avons obtenu en retour un certain nombre de données que notre branche statistique s’est efforcée de traduire au mieux. Voyons donc ce qu’ont avoué les 607 personnes ayant répondu au questionnaire.
61% des danseurs sont des danseuses! Ce n’est pas un scoop mais ce serait peut-être un élément marketing pour un recrutement masculin?
La moyenne d’âge des musiciens et danseurs est de 38 ans.
80% des membres des groupes sont nés dans un des cinq départements bretons. Ce qui voudrait dire, sauf erreur de calcul que 20% ne sont pas nés en Bretagne. Deux solutions semblent donc possibles : leur interdire de danser ou se féliciter que la culture bretonne soit suffisamment attractive pour attirer autant de personnes. A vous de choisir...
Les danseurs ont un trajet de 17 minutes pour aller à leur répé. 32% moins de 5 minutes, 58% entre 5 et 30 minutes, 10% plus de 30 minutes). N’eussions-nous pas dû demander le type de véhicule ?
48% ont débuté la danse avant 15 ans, 12% après 45 ans. 41% ont fait partie d’un groupe enfants. Dire que ces groupes sont l’avenir de la danse semble un lieu commun. Il faudrait donc en tirer toutes les conclusions !
5% des membres de cercles parlent breton, 2% gallo... pas formidable pour le moins ! N’est-ce pas la démonstration d’un sorte de saucissonnage culturel? On pourrait imaginer la gêne de certains groupes si on leur demandait un petit laïus dans leur langue.
94% des danseurs vont dans les festou-noz.
54% considèrent que la danse bretonne évolue à leur goût. 21% qu’elle évolue trop, 12% pas assez.
Si ces chiffres sont exacts, il n’en reste pas moins qu’ils sont en partie lacunaires puisqu’ils ne prennent en compte que les groupes «Concours» (et seulement ceux qui ont répondu). Ne pourrait-on imaginer et confier à l’IPOP (Institut Populaire d’Opinion Publique), un questionnaire complémentaire ?
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