Présentation du groupeLe groupe fut fondé en 1976. Son nom, Festerion Ar Brug, signifie "noceurs de bruyère". Le cercle a été créé par le comité des fêtes de Pluneret. Fort d’un dynamisme important et d’une moyenne d’âge jeune, le cercle et le groupe musical excelle tant dans la reconstitution historique de ses traditions que dans la création de spectacles contemporains aux chorégraphies innovantes. Les danseurs et les musiciens travaillent en étroite collaboration afin de présenter un spectacle de qualité où musique et danse sont liées. L’association comprend également un cercle d’une trentaine d’enfants qui présente des spectacles en costume traditionnel du pays d’Auray du début du XXe siècle. |
Festerion Ar BrugPluneretPays de Vannes (56) |
Quelque part au bout de la terre, là où le ciel embrasse la mer et où les hommes vibrent au diapason des forces telluriques, une lutte sans merci s’engage entre deux clans, combattants de l’Ombre contre guerriers de la Lumière. Plongée vertigineuse jusqu’aux tréfonds des cœurs, ce conte sonde les vicissitudes des sentiments. Sous l’emprise d’une passion maléfique, l’âme humaine révèle sa double identité : pureté et noirceur en sont les deux visages. Le vice aura-t-il raison de la vertu ?
Une loi promulguée en décembre 1905, sur la séparation des Eglises et de l'Etat, suscite l'incompréhension et l’opposition des catholiques en Bretagne. Mais c'est en 1906 que l'inventaire des biens des établissements religieux déchaîne de violentes passions. En mars, l'esplanade devient le théâtre d'une manifestation de foi d'une autre nature. Sur cette toile de fond historique, le spectacle dessine librement les événements. Du glaive ou du goupillon, qui vaincra? Ste-Anne, protège tes enfants!
Pays de Vannes - Auray - Années 1900
Costumes reconstitués
- Provenant de tout le pays d’Auray et de Vannes soit une cinquantaine de communes délimitées à l’ouest par la rivière d’Etel, au nord par la forêt de Camors et jusqu’à Elven à l’est.
- Costumes de cérémonies, modes à col et à châle, costumes des dimanches ordinaires, costumes de travail
- Les femmes : Le costume à col est porté dans les campagnes et le costume à châle dans les villes, les bourgs par les familles aisées. La robe longue est en mérinos avec des bandes de velours de soie. Le tablier non brodé au début du 20e est en soie, brochée ou moirée pour les très grandes occasions, en tissu moins riche pour les dimanches ordinaires, en cotonnade pour tous les jours. La coiffe "tri kintr", en tulle ou en gaze, est assez grande et n'est génralement pas bordée de dentelle.
- Les hommes : A cette époque, dans le pays d'Auray, seuls les paysans portent le costume traditionnel. Il est composé d’un pantalon souvent rayé, à pont ou à braguette, d’un gilet et d’une veste caractérisée par un haut col recouvert de velours de soie. La chemise est à plastron et se porte le plus souvent avec un noeud. Le chapeau est en feutre noir agrémenté de larges guides de velours de soie. Pour tous les jours, la blouse remplace fréquemment la veste, voire même pour les petits dimanches.
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