Présentation du groupeSterenn Ar Goued (l’étoile du Gouët), est une association de 90 membres répartie entre ateliers danses, cercle celtique adultes/enfants et ensemble musical. Le renom du cercle celtique adultes l’amène à participer aux grandes festivités en Bretagne et à l’international (Irlande-Allemagne...). La particularité du groupe réside dans l’envie de mêler au sein de ses spectacles la richesse de notre patrimoine breton et la modernité, l’originalité du geste chorégraphié. Ses spectacles mettent également en valeur la beauté et la pluralité des costumes du terroir Penthièvre. La convivialité du cercle celtique se ressent naturellement dans ses chorégraphies avec des images harmonieuses et des émotions fortes appréciées du public. Lors de la saison 2016, le cercle celtique a souhaité découvrir de nouveaux horizons culturels en créant un spectacle commun de 30 minutes avec un groupe vendéen. Ce spectacle présenté en Bretagne en 2016 sera exporté en Vendée en août 2017. Le groupe fut créé en 1994, Sterenn ar Goued désigne la rivière qui traverse Saint -Brieuc. |
Sterenn Ar GouedLa MéaugonGoëlo gallo (22) |
Tout le monde a en tête au moins un des sept péchés capitaux. Ils puisent leur origine au IVe siècle et ont été fixés au XIIIe siècle par Thomas d’Aquin. A travers la danse bretonne, nous allons vous les présenter, à vous de les identifier !
Jeanne dite « la Bienfaitrice » était une femme vivant dans le pays de SAINT-BRIEUC au début du XXème siècle. Elle était appréciée de tous car elle mettait ses dons de guérisseuse au service de la population locale. Mais voilà, la mort subite de son bien-aimé la fit sombrer dans une certaine folie qui eut de lourdes conséquences sur les habitants du secteur. Jeanne « la Bienfaitrice » devenait Jeanne « la Terrifiante » ….
La commune de La Meaugon se situe dans le terroir du Penthièvre. Il ne lui est pas reconnu de costume traditionnel propre. Autrefois, il était donc très courant de remarquer au sein de la commune des tenues provenant des communes avoisinantes. Les costumes utilisés proviennent donc de vêtements portés en terroir du Penthièvre (Saint-Brieuc et Plaintel). reconstitués d'après les croquis de François Hippolyte Lalaisse, et portés vers 1840.
Les hommes du Penthièvre ont très vite abandonné leur tenue typique pour revêtir des costumes dits « à la mode parisienne ». Les tenues de travail, du dimanche et de cérémonie retenues par le cercle sont des représentations fidèles des costumes portés par les paysans, les citadins et les bourgeois dans les années 1915-1920.
- d’une chemise à plastron plis religieux
- d’un gilet sombre
- d’un pantalon sombre
- d’une ceinture en flanelle entourant la taille
- d’un mouchoir autour du cou
- d’une casquette en grosse laine
- La tenue du citadin est composée:
- d’une veste
- d’un gilet
- d’un pantalon
- d’une chemise à grand col dit « cassé » avec noeud papillon
- d’un canotier en paille ou d’un chapeau dit « melon »
- La tenue du bourgeois est composée:
- d’un manteau long
- d’un gilet coloré à col arrondi
- d’un pantalon à petites rayures
- d’une lavallière ou noeud papillon / chemise à grand col cassé ou col plat
- d’un chapeau dit « melon »
Le cercle celtique de La Meaugon possède 4 jeux de costumes féminins différents.
Lamballe est situé à un carrefour où se rencontrent 3 modes de coiffes : celles de PLENEUF, JUGON et LAMBALLE-MONCONTOUR. Pour chaque coiffe, il existe des différences dans les dispositions du noeud et du bonnet. Lamballe n’a plus de bonnet sous la sous coiffe. L’élégance des Lamballaises s’illustrait par la présence de perles de jais sur le corsage noir et l’utilisation de la moire pour le tablier de fête. Les grands châles noirs portés par les danseuses du cercle celtique sont des pièces d’époque. La coiffe portée est celle de LAMBALLE appelée « boîte à laver ». La coiffure en « catogan » permet aux dames de s’attacher les cheveux en les ramassant au dessus de la nuque.
La coiffe de JUGON-LES-LACS appartient au groupe de JUGON. Elle se caractérise par sa légèreté et par sa pose très particulière (elle se compose de 3 éléments : la coiffe, un ruban et sa cocarde à noeud plat). Elle est en filet légèrement brodé. La coiffure est celle dite en « catogan » (identique à celle du pays de Lamballe). Le costume féminin de cérémonie se compose d’un chemisier dit à « smocks », d’une jupe de ville à soufflet à l’arrière, d’un petit châle, d’un tablier arrondi (influence du pays rennais) et souvent d’une ceinture à boucle. Ce costume peut également être porté sans châle et tablier.
Le bonnet d’artisane dit « de Saint-Brieuc » ou bonnet rond est une coiffe d’origine citadine. Les cheveux sont crêpés afin de réaliser une coque à l’avant de la tête. On la dit « coiffe à godrons et tuyautage ». Selon Creston, elle fut portée jusqu’en 1930 environ sur les communes de LE LESLAY, PLERIN, BINIC, PORDIC, PLOUFRAGAN, SAINT JULIEN et PLAINTEL. Mais cette coiffure citadine a fini par gagner tous les bourgs des alentours.
- une veste cintrée
- un chemisier avec plastron
- une jupe de ville à plis regroupés à l’arrière, lui apportant toute son ampleur.
- une grosse jupe marron à plis religieux horizontaux dans le bas
- un chemisier clair à plis religieux verticaux
- un tablier à bavette repliée à l’intérieur quand le grand châle n’est pas porté et possibilité de
porter des manchons sur les avants bras
- une petite capeline en laine pour se protéger du froid
- une coiffe appelée « boîte à laver » assortie de sa sous-coiffe à brides
Tous ces costumes portés par les danseurs du cercle celtique de LA MEAUGON sont soit des pièces
d’époque soit des reproductions fidèles des modes portées dans les alentours de la commune dans
les années 1915-1920 (collectage de photos, témoignages et acquisition de pièces existantes).
Ils sont portés par les danseurs(es) en fonction du thème de la chorégraphie de l’année.
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