Programme du week-end
Le thème retenu pour cette quatrième édition : A votre service !
Les participants sont invités à travailler cette année sur les vêtements portés traditionnellement et au quotidien par des artisans et artisanes, des hommes et femmes qui travaillent au bourg. Les propositions 2018 font toutes partie de la catégorie « Costume traditionnel ».
Delphine Le Poupon ouvrira l’après-midi avec une création (hors-concours).
C’est assurément un moment fort du festival puisque l’ensemble des groupes participant au championnat s’élance dans la rue Notre-Dame... De plus, cette année la dérobée entrera dans le calcul de la moyenne pour la finale du Championnat national de danse bretonne.
les origines de la dérobée de Guingamp
En Bretagne, les dérobées sont connues surtout dans les Côtes-d’Armor, bien que l’on en retrouve également dans certaines parties du Finistère. Dès 1835, on a dansé la dérobée à Saint-Brieuc et Moncontour. Elles atteignent leur maximum de popularité à la fin du XIXe siècle. On les danse surtout dans les villes ou gros bourgs du pays gallo. Dans la partie bretonnante, elles sont connues essentiellement sur le littoral et à Guingamp.
Tout au long de l’année, les groupes sont amenés à défiler, déambuler, animer des places, des rues… Par cette nouvelle épreuve, Kendalc’h souhaite valoriser la démarche des groupes et leur réflexion sur la pratique autour du défilé.
Tous les groupes qualifiés à la finale du Championnat de Bretagne de danse prennent part à cette épreuve, dont le but est d’évaluer la capacité du groupe à se mettre en valeur dans le cadre du défilé. Afin de valoriser la diversité du patrimoine de Bretagne, les groupes privilégieront les danses de leur terroir, celles en adéquation avec les costumes portés.
• La Plomée
11h00-11h30 Cercle de Saint-Nicolas-du-Pélem
11h30-12h00 Bagad de Pontivy
• Place du Vally
11h00-11h30 Cercle de Pommerit-le-Vicomte
11h30-12h00 Bagad de Pommerit-le-Vicomte
C’est le grand moment du championnat puisque c’est là que s’exprime toute la créativité et la maîtrise de la scène des meilleurs ensembles de Bretagne, là que se révèle tout le talent des responsables artistiques, des compositeurs, des musiciens, des costumiers, des danseurs... de tous ces artistes bénévoles d’une culture populaire pleinement ancrée dans le monde contemporain. Chaque groupe présentera ainsi sa création de l’année d’une vingtaine de minutes (arguments des spectacles au verso).
Le championnat a commencé par une épreuve de danse traditionnelle le 22 avril à Vannes lors de Tradi’Deiz. Puis les groupes de la catégorie Excellence de Kendalc’h ont présenté leur spectacle une première fois le 17 juin à Quimper (Dañs Excellañs). Pour remporter le titre de Champion de Bretagne, détenu par les Eostiged ar Stangala de Kerfeunteun, ils doivent participer à trois ultimes épreuves à la Saint-Loup : l’épreuve de la dérobée, l’épreuve du défilé et l’épreuve scénique.
Les groupes de Saint-Nicolas-du-Pélem et Pommerit-le-Vicomte, qui étaient aussi en catégorie Excellence en 2018, ouvriront l’après-midi.
« Rhinocéros est une fable où les hommes abdiquent une part de leur humanité ». Eugène Ionesco
La légende veut qu’une noce paysanne, possédée par le démon de la danse, ait refusé de laisser le passage au prêtre du village qui allait porter l’extrême-onction à l’un de ses paroissiens mourant. L’homme d’Eglise, chahuté par la noce, arriva trop tard pour accomplir sa mission. Il lança alors une malédiction sur l’ensemble des noceurs.
Une place… Juste une place. Cette place pour se retrouver, pour danser, pour passer, pour se donner rendez-vous. Sur la place, tout s’y passe… Rien ne s’y passe. Cette place, le jour, la nuit… L’attente, l’euphorie… Bref, une place… Juste une place… La place du milieu du bout de la rue !
Société de consommation : société au sein de laquelle les consommateurs sont incités à consommer de manière abondante. Insouciance. Inconscience. Incidence. Pouvons-nous rester dans cette totale indifférence ?
Trop de sourires et trop de bonne humeur… On a lâché prise, chacun dans son coin. Ce n’était pas drôle, à quoi bon être fou tout seul ? Aucun intérêt. Alors on a guéri… On s’est accroché et on s’est dit que, tant qu’à lâcher prise, valait mieux que ce soit à plusieurs, on s’est amusé, on a dansé !
Une vie d’angoisse et de joie pour les marins et leurs familles au milieu du 19e siècle. Attente de l’embarquement, attente du retour et les peurs de ne pas voir les siens revenir à quai.
Le groupe est un ensemble d’individus, un organisme vivant en perpétuelle mutation. Il peut être à la fois spectacle, microsociété, peuple en mouvement, chacun évoluant de son côté. Il peut aussi être un ensemble, développer le sentiment d’appartenance à une entité dans un mouvement commun. Mais l’unisson n’est pas la seule expression du groupe.
Pour cette création, nous nous sommes penchés sur nous-mêmes, notre existence, notre évolution. Nous nous laissons guider par le poème de Yann-Fañch Kemener, Tarzh ar Vuhez, comme un parcours de vie. Germer, venir à la lumière... Nous nous hissons et nous épanouissons à la découverte ! Nous frappons sur l’enclume de notre liberté !
Admirez ce couple de danseurs spézétois, bercés par la gavotte depuis leurs premiers pas, ils sont ancrés dans le Kreiz Breizh. Forts de cette tradition, ils rêvent de la mettre en scène, de créer leur propre spectacle, nous invitant au voyage et à l’exotisme. Entrons tous dans l’imaginaire de ce couple rêveur, passionné par la danse, la musique et la scène.
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